Fréquence et prise en charge des pseudarthroses traumatiques des os longs des membres à l'hôpital Matanda, en République Démocratique du Congo / Prevalence and risk factors for traumatic longbone pseudarthrosis at the Matanda Hospital, Butembo, eastern Democratic Republic of the Congo

Introduction : La pseudarthrose compte parmi les complications les plus redoutées des fractures et les plus difficiles à traiter. L'objectif de notre étude était de ressortir le profil épidémio-clinique des pseudarthroses à Matanda dans la région Nord-Est de la RDCongo. Méthodes : Notre étude était du type descriptif transversale ayant couvert une période allant du 01 Juin 2016 au 31 Mai 2019. Les données ont été tirées des dossiers d'hospitalisation. Le traitement des données a été réalisé par SPSS Statistics 17.0. Nous avons calculé la fréquence. Résultats : La fréquence des pseudarthroses a été de 3,72%, touchant surtout les femmes (83,3%), les adultes de 21-30ans (27,7%) et ceux de 61-70 ans 22,2%, les ruraux (69,4%), les cultivateurs (61,1%) et les moins instruits (50% niveau primaire et 36,1% niveau illettré). Le type de pseudarthrose le plus fréquent a été le type flottant (69,4%). Tous les cas de pseudarthrose ont été pris en charge par un Chirurgien orthopédiste, avec, dans la plupart des temps, une amélioration (77,7%). La complication la plus fréquente a été l'infection (19,4%) et l'issue défavorable la plus fréquente, l'amputation (11,1%). Conclusion. La pseudarthrose des os longs des membres demeure une complication fracturaire très invalidante à évolution imprévisible. La maitrise de sa chirurgie s'avère donc plus qu'urgente dans nos milieux.

Management of floating knees in adults: experience from tertiary hospital

Background: Floating knee is the term applied to the flail knee joint segment resulting from a fracture of the shaft or adjacent metaphysis of the ipsilateral femur and tibia. The fractures are often a result of high­energy trauma. Objectives: The aim of this study was to determine the pattern and distribution of these fracture types, mechanism of injury, associated injuries, method of treatment, complications, and the challenges encountered during the course of managing these patients. Patients and Methods: This is a retrospective study of all cases of floating knee injuries presenting to the Orthopedic Unit of Federal Medical Center and Surgery Department of Sir Yahaya Memorial Hospital all in Birnin Kebbi, Kebbi State, Northwest Nigeria, from January 2011 to December 2017. Data were extracted from the accident and emergency register, operation register, and patients' case folders. Data collected were analyzed using the Statistical Package for the Social Sciences for Windows version 22 (SPSS Inc. Chicago, Illinois, USA). Results: A total of 29 cases of floating knee injuries presented to the accident and emergency units. Males constituted 27 (93.1%) while females constituted 2 (6.9%). Motor vehicle accident was the most common mechanism of injury in 25 (86.3%) of the patients. The most common fracture type according to Fraser et al. classification is Type I which occurred in 12 (41.4%) of the patients. Conclusion: Floating knee injury occurs mostly in the productive age group. Head injury is the most common associated injury seen. This is mostly caused by motor vehicle accidents

Résultats de l'hémiarthroplastie pour fracture du col du fémur au centre hospitalier universitaire départemental de l'Ouemé Plateau (CHUDOP) au Bénin

Introduction : Les fractures du col du fémur font parties des fractures les plus typiques et les fréquentes de la traumatologie gériatrique. Le but de cette étude était d'évaluer les résultats de l'hémiarthroplastie comme traitement des fractures déplacées du col du fémur dans notre contexte de travail. Méthode : Il s'agissait d'une étude rétrospective de patients opérés entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2016 et incluant tous les patients admis pour fracture du col du fémur. Résultats : Le délai moyen d'hospitalisation était de 11 jours (6 et 34 jours). Au plan anatomique, Au plan anatomique, les têtes prothétiques étaient de tailles appropriées dans 15/16 cas. Les tiges étaient en position neutre dans 13cas, en varus dans 1 cas et en valgus dans 2 cas. L'embase prothétique était bien appliquée sur le moignon du col dans 14/16cas. Au dernier recul on notait en ce qui concerne les prothèses de Moore, un cas de cotyloïdite. Les complications postopératoires étaient 1 cas de luxation postérieure de prothèse de Moore à J1 postopératoire, 1 cas d'infection du site opératoire intéressant 1 prothèse intermédiaire et 1 cas de cotyloïdite sur prothèse de Moore. Au plan fonctionnel, le score moyen de Parker au dernier recul (pour les 12 survivants) était de 8. Conclusion : L'hémiarthroplastie est le traitement de référence des fractures du col du fémur de la personne âgée. Le choix de l'implant dépend dans notre milieu de travail de la capacité financière et de l'autonomie du patient

Les cals vicieux diaphysaires du fémur de l'adulte traités par ostéotomie et ostéosynthèse à ciel ouvert à Bangui (République centrafricaine)

Introduction: Les cals vicieux diaphysaires du fémur sont le plus souvent les complications du traitement traditionnel des fractures. Cette étude avait pour objectifs de préciser les formes anatomo-cliniques des lésions, décrire la technique utilisée, et évaluer les résultats obtenus.Matériel et méthodes. Cette étude prospective incluait tous les cals vicieux diaphysaires du fémur de l'adulte traités entre juin 2011 et mai 2015. Leur gravité de la déformation était classée selon des critères propres. Les résultats du traitement étaient évalués au recul minimum de 12 mois avec les critères de Thorensen.Résultats L'étude incluait 34 patients (28 hommes et 6 femmes) avec un âge moyen de 30 ans (16 et 65). Les patients ont consulté après un délai moyen de 7,6 mois (4 et 24). Les cals vicieux siégeaient au tiers supérieur (n=6), au tiers moyen (n=16) et au tiers inferieur (n=12). Le traitement initial des fractures était traditionnel (n=22), chirurgical (n=8)et orthopédique (n=4). Les motifs de consultation étaient mixtes associant boiterie à la marche et douleurs articulaires (n=17), douleur isolée (n=8), boiterie (n= 8). Un patient a consulté pour raison esthétique (n=1). Le raccourcissement du membre était en moyenne de 2,6 cm (2 à 4). L'angulation moyenne était de 26,7° (4 à 45°). La mobilité du genou était de 90,4° en moyenne (45 à 120°). Le délai moyen de réalisation de l'ostéotomie était de 7 mois (4 et 25) après le traumatisme. L'ostéotomie était faite après décortication ostéo musculaire selon Judet. Un enclouage avec clou de Kuntscher a été faite pour 29 fractures médiodiaphysaires. Une plaque vissée a été utilisée pour 5 fractures proximales et distales. Aucun patient n'a été perdu de vue. Nous n'avons noté ni fracture iatrogène, ni lésion vasculaire et/ou nerveuse. Aucune infection du site opératoire n'était notée. La mobilité moyenne post-opératoire du genou était de 124° (110 et 135). Au recul moyen de 21 mois les résultats selon les critères de Thorensen étaient bon (n=12) et moyen (n=22).Conclusion Les cals vicieux fémoraux avec un raccourcissement maximal de 4 cm et une angulation à 45° peuvent être corrigés à foyer ouvert en un temps opératoire après une décortication ostéomusculaire

Arthroplastie cervico-céphalique pour fracture du col fémoral à Brazzaville: résultats anatomiques et fonctionnels au recul de 28 mois

Introduction: Les fractures du col du fémur sont fréquentes chez le sujet âgé. Elles sont en général traitées par des prothèses cervico-céphaliques. Le but de cette étude était d'évaluer les résultats anatomiques et fonctionnels obtenus avec ce type de prothèse. Matériel et méthodes: Cette étude rétrospective réalisée entre janvier 2008 et mai 2014 a concerné 30 patients totalisant 31 fractures. L'âge moyen était 71 ans (42 -87ans). On notait quatre fractures Garden III et 27 Garden IV. Vingt-sept patients étaient classés ASA II et trois patients ASA I. Le score de Parker était côté à 9/9 chez 23 patients et à 6/9 chez sept. Les prothèses étaient la prothèse de Moore (n=28 ; 90%), la prothèse de Thompson (n= 2 ; 7%) et la prothèse de Merle d'Aubigné(n= 1; 3%). Les résultats anatomiques ont été évalués selon les critères de Sharif. Les résultats fonctionnels ont été analysés selon Postel Merle d'Aubigné et Parker. Le recul moyen était 28 mois (6-61 mois). Résultats: Initialement toutes les prothèses étaient bien implantées. Au dernier recul, les complications anatomiques étaient une cotyloïdite (n=7), une bascule en varus (n=4) une prothèse perchée par lyse de l'éperon de Merckel (n=3), un enfoncement de la prothèse (n=7), une fracture périprothétique (n=1), et une subluxation de la prothèse (n=1). Selon Postel Merle d'Aubigné les résultats étaient très bons (n=1 ; 3%), bons (n=3 ;10%), moyens (n=4 ; 13%) , médiocres (n=14 ; 47%), et mauvais (n=8 ; 27%).Selon Parker, 24 patients étaient côtés à 7/9, cinq à 6/9 et un à 0. Conclusion: Au recul moyen de 28 mois les résultats des prothèses cervico-céphaliques n'étaient pas satisfaisants. Par nécessité, elles restent une option thérapeutique dans notre contexte socio-économique

Enclouage centromédullaire type « SIGN»: un traitement des fractures adapté aux conditions africaines

Objectif: Évaluer les résultats radiologique et fonctionnel des patients traités par enclouage centromédullaire verrouillé type SIGN pour fractures du membre pelvien. Matériel et méthodes: Cette étude prospective a été réalisée entre janvier 2012 et décembre 2013. Elle a concerné 82 patients traités pour fractures récentes du fémur ou du tibia par clou SIGN. Le recul moyen était de 7,2 mois. On notait 63(77%) hommes et 19(23%) femmes dont l'âge moyen était de 37ans avec des extrêmes de 15 et 85 ans. La cause des fractures a été un accident de la voie publique dans 60 (73%) cas. La fracture siégeait au fémur dans 53 (65%) cas et au tibia dans 29 (35%). Au fémur, l'enclouage était fait par voie antérograde (n=30;57%) ou rétrograde (n=23; 43%). Au tibia, l'enclouage a été fait à foyer fermé dans quatre cas. Le délai moyen d'hospitalisation était de 10 jours. Résultats: Soixante-quinze (91%) patients avaient un cal radiologique à 3 mois. Le délai moyen de consolidation était de 11 semaines. Une dynamisation a été nécessaire pour les autres patients. Soixante-treize (89%) patients n'avaient aucune douleur et pouvaient faire leurs courses et utiliser le transport public à trois mois de l'intervention. Trente-deux (39%) patients qui avaient un travail sédentaire l'ont repris dans un délai moyen de 7semaines. Nous avons noté deux cas d'échec de verrouillage et quatre cas d'infection superficielle. Conclusion: Le clou SIGN nous a permis d'obtenir de bons résultats anatomiques et fonctionnels avec une reprise de l'activité professionnelle et sportive dans les meilleurs délais

Apport de la radiographie conventionnelle dans les traumatismes de l'extrémité supérieure du fémur et du bassin de l'adulte dans un hôpital de district au Togo

Objectifs : Etablir le profil épidémiologique des traumatisés, répertorier et décrire les caractéristiques des lésions visibles à la radiologie conventionnelle. Matériels et méthodologie : Il s'est agi d'une étude prospective et analytique de 12 mois (mai 2010 à avril 2011) concernant l'analyse radiographique de 302 examens de la hanche ou du bassin traumatique de l'adulte, colligés dans un service de radiologie d'un centre hospitalier préfectoral. Résultats : Il était noté une prédominance masculine avec sex-ratio 2,6. L'âge moyen des patients était de 60 ans avec des extrêmes de 18 à 95.Les accidents de la voie publique (AVP) dans 60,26% constituaient les plus fréquentes circonstances de survenue des lésions dont la fréquence était de 39,40 %.La radiographie du bassin de face en position couchée (100%), le profil urétral (25%),) et le profil chirurgical d'Arcelin (2,3%) ont été réalisés. Les lésions répertoriées étaient les fractures trochantériennes (40,33 %), les fractures cervicales (30,25 %), les fractures du cotyle (15,9 %) et les luxations (13,44 %). Au niveau du massif trochantérien, les traits de fractures étaient obliques (33,33%), multi-fragmentaires (25%), spiroïdes(22,91%). Au niveau du cotyle les traits dominants étaient obliques (42, 21%) et transversales (36,84 %) . Les fractures du col étaient classées en Garden I (20%), Garden II (,4%), Garden III (48%) et Garden IV (28 %). Les luxations postérieures étaient prédominantes dans 68,75% vs 31,25% de formes antérieures. Conclusion La radiographie conventionnelle reste est un outil de diagnostic indispensable et incontournable dans l'exploration de la pathologie traumatique de la hanche dans les situations d'urgence surtout en milieu rural où font défaut les moyens d'imagerie en coupe et les mains qualifiées

Outcome of non-operative management of femoral shaft fractures in children

Background: Femoral shaft fractures are common injuries in childhood. There is paucity of information on their presentation and outcome of the available treatment methods in the African population. This study evaluated the outcome of non-operative methods of treatment of femoral shaft fractures in our centre. Patients and Methods: A retrospective review of the database of children aged 14 years and below with femoral shaft fractures treated non-operatively over a 10-year period. Results: A total of 134 patients with 138 fractures met the study criteria. This consisted of 71 boys (mean age = 6.1 years ± SD) and 63 girls (mean age = 6.5 years ± SD). Pedestrian vehicular accident was the most common cause of femoral shaft fractures in the study population. The midshaft was the most common site of fractures. There were associated injuries to other parts of the body (especially head injury) in 34.3% of the patients. The commonest mode of treatment was skin traction only (87.7%). The mean time to fracture union was 4.9 weeks ± SD (range = 3-15 weeks). The mean length of hospitalisation was 6.7 weeks ± SD (range = 5 days-11 weeks). There was a fairly strong positive correlation between the length of hospitalisation and the presence of associated injuries, especially head injury, upper limb fractures and bilaterality of the fractures. The mean total cost of treatment was #7685 (Naira) or $51.2 (range = $14.2-$190). At the last follow up, 97.8% of the fractures united without significant angulation or shortening. Conclusion: The outcome of non-operative treatment of femoral shaft fractures in our setting is comparable to the results of other workers. Methods of treatment that shorten the length of hospitalisation without unduly increasing cost should be encouraged

Patients' Perception of Traditional Bone Setting in Calabar

Background: Patients with orthopaedic injuries patronize traditional bonesetters in our communities. This study was undertaken to find out and document the reasons and factors responsible for this patronage; who made the choice; the role of healthworkers; patients' perception of the practice and if their experience will encourage or discourage them from patronizing traditional bone setting in future. We also compared the cost between orthodox and traditional bone setting for close humeral and femoral fractures. Methods: A prospective study of patients in three traditional bone setting centres in Calabar . A pre-tested questionnaire requesting information on age; sex; educational level; type of injury; reasons for choice of traditional bone setting was administered. Other details included who decided on traditional treatment; perception of outcome; and the option of choice in the event of a future injury. Results: There were 98 patients with 106 injuries. The male: female ratio was 66:32 (2.1:1) and age range was 9 months to 60 years. There were 76 fractures in 68 patients; 28 dislocations and 2 brachial plexus injuries. Traditional bone setting was chosen in 50 patients (51.0) because traditional bonesetters were believed to be more skillful than orthodox orthopaedic practitioners; 32 patients (32.7) thought it was cheaper; 12 patients (12.2) believed orthodox orthopaedic practitioners have no empathy towards their patients and 4 patients (4.1) had no health facility in their locality. In 68 patients (69.4) the locus of decision was external; in 22 patients (22.4) internal and 8 patients (8.2) were encouraged by a healthworker. Complications including pain; mal/nonunion; joint stiffness and contractures occurred in 60 patients (61.2). Treatment outcome was adjudged satisfactory by 48 patients (49.0); fair by 40 patients (40.8) and unsatisfactory by 10 patients (10.2). Traditional bone setting for the management of humeral and femoral fractures was more expensive than orthodox management. Conclusion: Traditional bone setting is popular for varied reasons. The freedom to advertise may have helped to woo a public already biased towards traditional bone setting by cultural attachment. A paradigm shift is necessary to reverse the trend

Femoral shaft fractures: management and outcome in Nigerian children

Traditionally, majority of femoral shaft fractures in children are managed by conservative methods with good results. Recently, there is a trend towards operative treatment. This study aims to determine the indications and outcome of dynamic compression plating in children and adolescents. This was a-10-year prospective study of open reduction and internal fixation carried out in three hospitals in North Central Nigeria. Data analysed included personal demographic data, aetiology, hospital of primary treatment, indications for surgery, methods chosen, duration of hospitalization and time to mobilization. Follow upwas till removal of implants. Thirty-one patients were treated by dynamic compression plating during this period.Therewere 20males (64.5%) and 11 females (35.5%), with a mean age of 12.1(±3.3) years. Twenty-one (67.7%) fractures resulted from road traffic accidents, 9 (29.0%) from falls and one (3.3%)was spontaneous pathological fracture. Twenty patients (64.5%) presented first to the traditional bone setters while 11(35.5%) to orthodox hospitals.The indications for interventionweremainly due to malunion of fractures in 20 (64.5%) and surgeons/'/parents/' preference in six (19.4%) patients. The mean duration of hospitalization was 4 (SD±1.7) weeks. Fracture union was achieved in 8-13 weeks (mean = 10 ±1.7) weeks. Infection rate was 3.2% and mal-union occurred in one (3.2%) patient who had osteogenesis imperfecta. Compression plating is a suitable option in treatment of childhood and adolescent femoral fractures

Osteosynthese des fractures du femur proximal. Interet de la voie de Hardinge

Objectifs : Montrer l'interet de la voie de Hardinge au cours de l'osteosynthese des fractures du femur proximal a travers nos resultats au Centre Hospitalier Universitaire d'Antananarivo (Madagascar). Patients et methodes : C'est une etude prospective durant l'annee 2006 portant sur 11 patients operes pour fractures du femur proximal par la voie de Hardinge comprenant 4 fractures cervicales vraies et 7 fractures trochanteriennes. La vis simple etait utilisee dans 5 cas; la plaque vissee dans 1 cas; la vis plaque a compression dans 2 cas et la lame plaque dans 3 cas. Les resultats radiologiques immediats ainsi que les resultats fonctionnels et radiologiques au recul moyen de 10 mois etaient analyses. Resultats : L'extension continue avait permis de reduire la fracture dans 6 cas. Une bonne orientation de l'implant cervico-cephalique avec une longueur adequate etait observee dans 9 cas. Le montage etait solide dans tous les cas. Au recul moyen de 10 mois; la qualite de la marche et la mobilite de la hanche etaient satisfaisantes dans 9 cas. Une bonne consolidation etait obtenue apres un delai moyen de 6 mois dans 81;8des cas. Conclusion : L'osteosynthese des fractures du femur proximal abordees par la voie de Hardinge est notre technique de choix en l'absence d'un amplificateur de brillance. Elle permet le bon centrage de l'implant et l'estimation approximative de sa longueur

Etioepidemiologie des amputes transfemoraux à Cotonou

Introduction : l'histoire des amputes; intimement liee a celle des handicapes; date de l'antiquite. Cependant; il n'existe pas a ce jour de donnees epidemiologiques fiables sur l'amputation. Objectif : Analyser les caracteristiques epidemiologiques et etiologiques des amputes femoraux readaptes au CNHU de Cotonou sur une periode de 7 ans. Methode : Il s'agit d'une etude retrospective a visee descriptive portant sur 32 amputes transfemoraux readaptes a Cotonou durant la periode allant de juillet 1998 a juin 2005. Resultats : La frequence moyenne annuelle a ete de 4 amputes avec un maximum en 2003 ; l'age moyen des patients a ete de 42;7 ans avec des extremes de 14 et 87 ans; les hommes ont ete plus nombreux dans une proportion de 68;8; avec une sex- ratio de 2;2. Seize des amputes (50) etaient d'origine traumatique; 10 (31;2) d'origine infectieuse; 4 (12;5) d'origine vasculaire et 2 (6;2) d'origine tumorale. Le niveau des amputations etait le 1/3 moyen (50); le 1/3 sup (21;9); Gritti (21;9); et le 1/3 inferieur (6;2). Ont ete appareilles 81;2des patients ; mais seulement 56;2ont ete reeduques. Conclusion : L'amputation cree un nouvel etat pathologique dont l'issue constitue la rehabilitation. L'age; l'etiologie; le niveau de l'amputation et l'etat du moignon sont des donnees qui influencent lourdement la rehabilitation des amputes transfemoraux. La predominance des causes traumatiques et la prevalence croissante du diabete avec ses complications doivent conduire a agir plus sur les mesures preventives

Floating knee with ipsilateral floating hip injury equivalent variant: a Case report

This report describes a rare case of concomitant ipsilateral pelvic disruption; hip dislocation; a femoral shaft fracture; supra and intercondylar fracture of the femur; and tibial shaft fracture in ayoung man who suffered a fall from a moving truck. The hip dislocation was reduced under general anaesthesia with a closed procedure. Both femoral shaft and distal femoral fractures were reduced and stabilised with a Judet screw-plate via a posterolateral approach to the femur. The other fractures were treated conservatively. Emphasis was placed on the complex injury around the hip.The surgical management of this constellation of injuries combining a floating knee and a variant of floating hip is discussed in the light of the current principles of management of a multiply injuredpatient. The authors propose the inclusion of the peculiar injury pattern occurred around the hip in the existing classification systems for floating hip

Late Open Intramedullary Kuntscger Nailing of Femoral Shaft Fractures

One hundred and three femoral shaft fractures treated by open intramedullary Kuntscher nailing between July 1998 and June 2001 were studied retrospectively. Their ages ranged between 9 and 70 years of age with a mean age 30.6 years; males accounting for 82.5. Most of the injuries (72.8) resulted from road traffic accidents. All were operated late after failure of traction with time between injury and surgery ranging from one week to 16 weeks; with a mean duration of 7 weeks. The commonest complication was reduced knee flexion; with 16 (16) of the patients having a knee flexion of less than 1000 six weeks after surgery. Osteomyelitis occurred in 3 patients (2.9) but all had full recovery after control of the infection. Fatigue fracture of nails (implant failure) requiring renailing occurred in 7 patients (6.8). These results support the continued use of open intramedullary Kuntscher nailing of femoral shaft fractures in developing countries where the necessary infrastructure and expertise required for closed interlocking intramedullary nailing is not available

Contribution a l'etude des fractures diaphysaires femorales chez l'enfant : a propos de 216 cas colliges dans le service de chirurgie pediatrie du CHU de Yopougon de 1996 a 1999

Les fractures diaphysaires femorales sont des fractures tres frequentes chez l'enfant. Leur diagnostic est aise cependant les modalites therapeutiques sont nombreuses et donnent lieu a des controverses. Cette etude retrospective portant sur 210 patients representant 216 fractures diaphysaires femorales dans le service de chirurgie pediatrique du CHU de Yopougon nous a permis : de degager une approche epidemiologique et therapeutique; - d'apprecier le delai d'apparition du cal ainsi que celui de consolidation des patients; - d'analyser les resultats du traitement effectue. Il ressort de notre analyse; la frequence de ces fractures parmi tous les motifs d'hospitalisation en orthopedie traumatologie infantile. Nous notons une predominance masculine et une distribution bimodal 7et 10 ans. Les caracteristiques anatomopathologiques de ces fractures sont la predominance au tiers moyen avec un trait transversal et les deplacements en chevauchement; en varus et en recurvatum a. Le traitement orthopedique a ete applique a tous les cas de fractures fermees. Pour les fractures ouvertes de notre serie; le traitement a consiste en un parage poursuivi par methode orthopedique. La duree de traction a varie de 7 a 29 jours avec une moyenne de 15 jours; la cal apparaissait en 14 jours en moyenne; la consolidation etait obtenue en 11 semaines et la duree de l'immobilisation platree etait en moyenne de 10 semaines. L'evolution nous a permis de noter; un deplacement secondaire. (50 cas); A moyen terme; des inegalites de longueur des membres (125 cas); des desaxations (11 pour cent des patients). A long terme; les difficultes d'appreciation des resultats sont dues au fait que la majorite des patients n'a pas ete revue. Nos resultats nous permettent d'affirmer que le traitement orthopedique est la methode de choix dans le traitement des fractures diaphysaires femorales chez l'enfant dans notre contexte actuel

Enclouage centro-medullaire à foyer ferme à l'Hopital National de Niamey: à propos de 27 cas

Il a ete mene une etude prospective du traitement des fractures diaphysaires des os longs par enclouage centro-medullaire a foyer ferme. Ont ete traitees; 19 fractures femorales; 6 tibiales; 2 humerales. Vingt et une fractures siegeaient au tiers moyen et de trait transversal pur. Les complications ont ete rares; comparees aux autres methodes therapeutiques et les resultats fonctionnels bons : 21 patients sur 25 marchaient avec une canne a la fin du 1er mois; et 20 patients sur 25 marchaient sans canne a la fin du 2eme mois